Mardi, Elon Musk a lancé la Falcon Heavy, une fusée qui sera mise en orbite autour de Mars et dont les trois propulseurs sont retournés sur Terre après le décollage afin d’être réutilisés. Un pas de géant dans la généralisation de fusées à bas coût et de l’aventure spatiale. Mais qui est cet homme qui semble mener de fronts les projets les plus avancés et les plus fous? Petit retour sur le parcours de l’homme à la base de la légende. Né en Afrique du Sud, Elon Musk émigre ensuite au Canada puis aux États-Unis où il sera diplômé en business et en physique. Refusé par une grande entreprise du web, il crée Zip2, une compagnie de logiciels qu’il vend en faisant du porte à porte aux entreprise de la Silicon Valley. Malgré qu’il ai été déchu de ses fonctions de CEO par le conseil, il la revendra quelques années plus tard pour 300 millions de dollars devenant ainsi millionnaire à l’âge de 29 ans. Il co-fonde ensuite X.com, une entreprise de paiements en ligne qui fusionne avec la bien connue PayPal, rachetée par eBay en 2002 pour 1,5 milliards de dollars. Doit-on préciser que Musk fut également viré de son poste par le conseil de cette compagnie? Il s’attaque ensuite à des secteurs à la pointe de la technologie en investissant dans SpaceX et Tesla, plaçant l’avenir de l’humanité et le développement durable au centre de ses actions. Avec SpaceX, Elon Musk fait la promesse d’emmener l’humanité sur Mars. Il s’attaque à la problématique du coût engendré par le lancement des fusées en mettant au point, malgré de nombreux échecs, des propulseurs réutilisables. Il explique vouloir descendre le prix du voyage à 500.000 euros, démocratisation nécessaire à l’établissement d’une colonie sur Mars. Iron Man Focalisé sur la concrétisation de sa vision, il travaille plus de 100 heures par semaine et exige la même chose de ses équipes. Décrit comme caractériel, son business tourne autour de sa personnalité et de ses shows spectaculaires accompagnant chaque sortie d’un nouveau produit. Il aurait notamment inspiré le personnage du film Iron Man, millionaire fantasque et futuriste. Si certains de ses projets se trouvent régulièrement sur le devant de la scène, d’autres sont moins connus du grand public. Elon Musk est à l’origine de l’Hyperloop, un train magnétique propulsé dans un tube sous vide à une vitesse de plus de 1000 km/h. En parallèle, il travaille à la résolution du congestionnement urbain à travers The Boring Company, une entreprise spécialisée dans la construction de longs tunnels. Brevets en open source Elon Musk se démarque par son style, et par sa méthode en mettant en open source les brevets de la Tesla et de l’Hyperloop. Véritable autodidacte, il veille à s’entourer des plus grands talents. Profondément impliqué dans la recherche en intelligence artificielle, il participe à la création d’une IA sûre et étroitement reliée au fonctionnement humain. Son dernier challenge? Augmenter les capacités cérébrales humaines grâce à des capteurs neurologiques reliés à un ordinateur. Ce qui est sûr, c’est que les projets d’Elon Musk n’ont pas fini de nous étonner!
Quand les crises s’enchainent
En Europe, 1 700 milliards d’euros sont fournis aux banques par les États, sous forme de prêts ou de garanties (Heyer et Timbeau, 2012). La priorité est d’éviter les effets en cascade de la crise bancaire. Si le système bancaire est en large partie sauvé, l’impact récessif n’est pas évité.
7La crise financière se mue en crise économique dès la fin de l’année 2008. En France, l’évolution du PIB, qui avait été de + 2,3 % en 2007, n’est plus que de + 0,1 % en 2008 et devient négative en 2009 (-2,5 %). Dans la zone euro, cette année 2009 est marquée par un recul encore plus fort de la richesse produite (-4,1 %). Pour faire face au choc de demande observé au niveau mondial, les États engagent des politiques économiques très actives, notamment à travers leur composante budgétaire mais aussi par le biais des dépenses sociales dont la croissance n’est pas entravée. Il s’agit de permettre à celles-ci de jouer leur rôle traditionnel de stabilisateurs automatiques, par exemple à travers une atténuation de la perte des revenus individuels en cas de perte d’emploi.
8Ces interventions permettent un retour de la croissance au cours des années 2010-2011. Mais simultanément, et très logiquement, elles entraînent une augmentation des déficits et de l’endettement publics. Les niveaux de ceux-ci dépassent alors largement les seuils que les pays de la zone euro s’étaient eux-mêmes imposés lors de la création de leur monnaie commune. La crise prend alors une autre dimension.
9Qualifiée de « crise des dettes souveraines », elle met en lumière la dépendance de nombreux États européens à l’égard des marchés financiers. Ceux-ci, contribuant au refinancement des dettes publiques par le placement des titres correspondants, manifestent leur inquiétude quant à la capacité de certains débiteurs à honorer leurs dettes. Le risque d’une évolution défavorable des taux d’intérêt auxquels les gouvernements peuvent se procurer des fonds à court, moyen ou long terme s’accroît considérablement, aggravant encore, pour les plus fragiles, leur endettement. D’où la mise en place, en Europe, de plans d’assainissement budgétaire à l’initiative soit des gouvernements nationaux, soit de l’instance dénommée « troïka », qui regroupe le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Dans ce dernier cas, qui a concerné des pays comme la Grèce, l’Irlande, Chypre et le Portugal, l’octroi de l’aide a été conditionné à la mise en place de plans de réformes structurelles sous la forme, notamment, de privatisations d’entreprises, de diminution de l’emploi public et de flexibilisation du marché du travail. Ces mesures, censées selon leurs promoteurs contribuer à un assainissement des finances publiques et à une diminution de l’endettement de l’État, ont un impact rapide en provoquant un quasi-arrêt de la croissance économique sur le Vieux Continent. Engendrant une nouvelle augmentation du chômage et un allongement de sa durée, cette nouvelle phase de la crise économique débouche sur une crise sociale profonde, qui peut avoir des répercussions politiques importantes.
Lisbonne et la Tech
La réalité virtuelle fera-t-elle un triomphe ou un échec retentissant ? Voilà bien une question passionnante en cette année où débarque la VR. La semaine dernière, par exemple, on m’a envoyé à Lisbonne pour assister à un colloque où j’ai pu parler de cette question avec quelques collègues : nous avons essayé des casques de VR durant tout un après-midi et avons discuté de nos réactions durant le dîner. Je dois dire que j’ai été assez décontenancé en écoutant les réactions : pas mal de personnes autour de la table ne croyaient toujours pas en cette technologie. Celles-ci présument en effet qu’après avoir été impressionnés les premiers temps, les gens s’en éloigneront. Elles pensent sérieusement que la curiosité que suscite la VR va se dessécher bien vite. En ce qui me concerne, je n’adhère absolument pas à leur croyance. C’est même à mes yeux commettre une formidable erreur que de présumer que cette réalité de pixels n’est qu’un simple gadget, voué à disparaître. Car tout porte à croire qu’elle va au contraire devenir un enjeu majeur dans les années à venir. Nous en rêvons depuis tant d’années qu’elle a ciselé notre vision de l’avenir. Cette innovation a pris naissance bien avant qu’elle ne soit envisageable, à travers les films de science-fiction. Le seul fait qu’elle fascine tant le cinéma fait qu’elle va inévitablement dominer le marché d’ici peu. Les films de science-fiction peuvent dans certains cas suffire à eux seuls à influencer telle technologie. Il est connu que c’est à Star Trek qu’on doit par exemple l’invention du communicateur. C’est la même chose pour la VR : elle a été d’une certaine façon engendrée par tous ces films qui l’ont fantasmée, comme Avalon ou Caprica. Leurs scénaristes comprenaient avant tout le monde que cette technologie allait faire un carton… et ont eux-mêmes contribuer à son succès futur, en l’implantant dans notre imaginer. Se concentrer sur le fait que ces casques soient trop chers est donc selon moi tout à fait burlesque : ce n’est que la première vague de cette technologie, fondamentalement consacrée aux fondus de technologie. Mais cette dernière se démocratisera dans les années qui viennent.
Ce colloque à Lisbonne m’a au final bien plu, je dois dire. J’ai beaucoup apprécié de pouvoir goûter une nouvelle fois à la VR. Voià d’ailleurs le site de l’agence qui l’a mis en place, si vous voulez en savoir plus. Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de ce séminaire incentive à Lisbonne. Cliquez sur le lien.
En replay
France 2 est la chaîne de l’événement, de l’information, du sport et du divertissement. Elle est disponible sur france.tv en direct et en replay. Chaîne généraliste du service public français, France 2 propose une offre de programmes large, variée et fédératrice qui s’adresse … à tous les publics. France 2 a pris la suite d’Antenne 2 depuis 1992 et fait partie du groupe France Télévisions. Elle assure un rôle de décryptage de l’info avec notamment les JT et les magazines tels que Cash Investigation ou Envoyé Spécial et de divertissement avec des programmes et jeux très variés tels que On n’est pas couché, Fort Boyard, Tout le monde veut prendre sa place, ou encore des séries/fictions comme Fais pas ci, fais pas ça et Amour, Gloire et Beauté. Elle propose également de suivre en direct des événements fédérateurs tels que Roland-Garros, le Tour de France et bien plus encore. Pour visionner toutes les émissions que vous appréciez, vous pouvez opter pour la TNT, le satellite, le web mais aussi la télévision IP et le câble. Ainsi vous bénéficiez de programmes abordant des problématiques de fond, mais aussi des sujets actuels à travers des documentaires riches et variés, où que vous vous trouviez. En plus d’accéder à la chaîne France 2 Direct avec les émissions en live, vous pouvez retrouver comme sur Pluzz France 2 tous les programmes, visionnables en streaming quand bon vous semble via la nouvelle offre vidéo de replay en ligne france.tv. Sélectionnez votre émission et regardez-la au moment le plus opportun en intégralité ou par sélection des meilleurs moments. Enrichissez également votre connaissance du programme ou du sujet traité par l’intermédiaire de vidéos exclusives. Vous aurez aussi le privilège d’avoir accès aux contenus avant tout le monde en avant-première payante ou plusieurs semaines après leur diffusion ou rediffusion sur france.tv. En profitant des recommandations, vous aurez le plaisir de regarder des programmes qui correspondent à vos goûts mais aussi des propositions variées pour découvrir de nouveaux univers. Chaque genre de programmes est représenté afin de plaire à tous les téléspectateurs. Toutes les émissions et les programmes diffusés en direct à la télévision sur France 2 et que vous aviez l’habitude de retrouver en replay sur Pluzz le sont désormais sur france.tv.
Le Retour De La Revanche De L’affaire Benalla
Dés que les bourgeois pédagogues ont des contradicteurs un peu acerbes en face d’eux, des gilets jaunes, des saletés d’anars de droite, ça ne rate pas ils évoquent les années 30, le nazisme, le fââchiisme, le retour des fameuses z-heures les plus sombres de notre histoire.
Parfois même quand ils ont des souvenirs des cours d’histoire ils rappellent le 6 février 1934 quand la IIIème République a vacillé. Mais ils oublient toujours une histoire pourtant très caractéristique de cette époque, et qui montre que les mœurs politiques n’ont pas tellement changé. Je veux parler de l’affaire Stavisky bien entendu.
La chute de cet affairiste douteux qui avait des accointances avec le pouvoir entraîna celle du gouvernement Chautemps. Stavisky finit mal, on le trouva « suicidé » de deux balles dans la tête (voir à ce lien), il y eut une « Une » retentissante du « Canard Enchaîné » sur le sujet. Pour les historiens bourgeois pédagogues, il y eut beaucoup de fantasmes sur cette affaire, eux aussi parlent de la nostalgie des fameuses z-heures les plus sombres, mais ils n’expliquent pas son suicide suspect.
Coïncidence amusante, le destin a de l’ironie, Stavisky s’appelait Alexandre comme Benalla et comme Benalla ce n’était sans doute pas son vrai prénom. Et comme Stavisky Benalla a des relations hauts placées, il a su faire son trou. Et comme lui il commence à les gêner aux entournures (voir à ce lien). Le problème des voyous trop vite montés en graine c’est qu’ils ne savent pas s’arrêter. Ils ne connaissent pas les limites de la bienséance, n’en ont rien à battre.
L’ ancien garde du corps de Macron est allé au Tchad avant le voyage du président. Sans doute pour préparer le terrain en amont, débrouissailler, ce que l’Élysée dément bien entendu, mais pas les dignitaires et les hommes d’affaires tchadiens. Alexandre Benalla a toujours son passeport diplomatique qu’il n’a pas rendu malgré une demande express du ministère des affaires étrangères.
Pourquoi ne le rend-il pas ?
Parce qu’il se sait protégé. Pas besoin de chercher des complots, des machinations occultes, tout cela se fait au grand jour sous nos yeux.
Pourquoi est-il protégé et peut-il se payer la tête des juges quand on l’interroge sur le « selfie » armé ?
Il a des « dossiers » évidemment.
Il en a sans doute sur tout le monde, sur tous les oligarques, à commencer par Emmanuel Macron et sa femme eux-mêmes étant proches d’eux 24h sur 24. Ce qui lui permet d’avoir la même arrogance, le même culot extrême que l’autre Alexandre, le Stavisky qui connaissait bien l’envers du décor du microcosme de tous les puissants de son époque, il connaissait leurs lubies, leurs plaisirs tristes, leurs appétences douteuses. Benalla a des dossiers aussi sans doute sur la vie sexuelle de son ancien patron et de sa patronne, il en a sur les personnes que ceux-ci ont rencontré, en a certainement sur les donateurs de « En Marche ».
Les bourgeois pédagogues qui évoquent sans cesse les années 30 n’ont donc pas entièrement tort. Notre époque rappelle un peu les années 30 par la prééminence au pouvoir d’affairistes douteux, par les liens des politiques avec les couches interlopes de notre société (interlopes étant un mot que l’on employait déjà dans cette décennie malheureuse qui se termina par le traité de Münich et la seconde guerre et qui veut bien dire ce que cela veut dire).
Espérons pour lui que Benalla ne finira pas comme Stavisky, subissant un malencontreux accident. Par contre, s’il a envie de parler on est toute ouïe…
Finir l’interdiction des mauvaises herbes n’a pas cessé les crimes liés à la substance
La légalisation du cannabis était censée réduire la criminalité. Autrement, selon les avocats, L’idée était simple: lorsque les acheteurs de cannabis s’acheminaient vers le dispensaire le plus proche, le marché noir s’assécherait et, partant, l’élément criminel de l’industrie. Certes, une enquête récemment publiée dans l’Economic Journal a révélé qu’après la légalisation de l’herbe aux soins de santé à Cal, les crimes violents avaient chuté de 15%. Parlez aux autorités de l’Emerald Triangle en Californie et une autre histoire se dessine. Selon certaines estimations, cette région de 10 000 milles rectangulaires (comprenant les régions de Humboldt, Mendocino et Trinity) produira 60% de la marijuana du pays. Ben Filippini, shérif adjoint de Humboldt, m’a raconté que depuis 1996, la Californie avait motivé sa décision de soigner la marijuana à des fins médicales, une infraction criminelle brutale relevant de sa juridiction: «Les gens deviennent plus fort au-dessus de cette végétation. Toutes les légalisations ont été construites sur cette page était un refuge sûr pour les criminels. »Chaque fois que j’ai interrogé le sous-shérif du comté de Trinity, Christopher Compton, ce qui s’est passé étant donné qu’une initiative de 2016 a légalisé la marmite dans le statut, il a expliqué: infraction pénale à tous égards. En fait, nous avons constaté une amélioration assez constante. »Matthew Kendall, l’équivalent de Compton à Mendocino, a déclaré:« Nous observons beaucoup plus de vols et d’attaques de plus en plus nombreuses. ” Qu’est-ce qui se passe? La légalisation a entraîné un essor du secteur des mauvaises herbes, augmentant ainsi l’offre de deux choses qui tentent les voleurs potentiels. C’est un facteur: la récolte, avec l’argent qu’elle fournit. Certaines caisses populaires et banques régionales ont commencé à accepter l’argent de la marijuana, mais pas les grandes, mais cette dernière est particulièrement abondante. Le cannabis continue à être illégal en vertu de la loi du gouvernement et la direction craint de devenir responsable du nettoyage des fonds. Un deuxième facteur: tous les producteurs ne veulent pas être légaux, même si la Californie a légalisé le pot. Sur environ 32 000 agriculteurs de la région, pas plus de 3 500 possédés ont demandé un permis à la fin de 2017. Certains exigent que le respect des politiques soit trop coûteux. D’autres personnes échappent à la fiscalité. Contrer la loi “grandir”, tout de même, les laisse simplement spécifiquement vulnérables aux “cambriolages” (cambriolage de mauvaises herbes emballées), précisément parce que les voleurs savent que ce type d’agriculteurs hésitera à soumettre une déclaration des autorités. Les syndicats illégaux, qui sont impliqués dans beaucoup de ces vols, revendent la plupart des actes de pillage exprès.